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Les symptomes

Fuites urinaires
Béance vaginale
Sécheresse vaginale
Atrophie vaginale
Rapports douloureux
Relâchement cutané

Incontinence urinaire d’effort

L’incontinence urinaire à l’effort, ou incontinence d’effort, est une pathologie qui entraîne des fuites quand vous riez, éternuez ou toussez, vous soulevez un objet lourd ou pendant d’autres types d’effort physique.

Il s’agit de la forme la plus commune d’incontinence urinaire chez les femmes. Les causes de l’incontinence d’effort incluent le mode de vie, des complications médicales, la grossesse et/ou l’obésité.
Pour les personnes affectées, l’incontinence d’effort peut avoir des effets néfastes sur leur travail, leur vie sociale, leur vie sexuelle.

Les différentes études sur ce sujet ont mis en évidence plusieurs facteurs de risque dont :

  • l’âge : les plus de 65 ans ont 2,5 fois plus d’IUE pouvant être reliée au phénomène naturel de sarcopénie (perte musculaire) ;
  • l’IMC : un indice de masse corporel élevé est un facteur de risque identifié de survenue d’IUE ;
  • l’accouchement : les traumatismes obstétricaux pendant l’accouchement sont également des causes de fragilisation du périnée ;
  • l’activité physique pratiquée de manière intense : identifiée, depuis peu, par L’HAS (Haute Autorité de Santé) comme un facteur de risque à part entière.

Béance vaginale

La béance vulvaire ou vaginale se définit par la perte de cohésion de la vulve, laissant le vagin « ouvert », et donc plus exposé à l’air. Elle est le plus souvent consécutive aux accouchements, qu’ils soient traumatiques ou non, mais peut également survenir après certaines chirurgies.

Le risque de béance peut être augmenté par le nombre d’accouchements, un poids du (des) nourrisson(s) élevé ou encore une possible déchirure importante durant l’accouchement.

La béance vulvaire se manifeste par différents symptômes : sensation de vagin trop large pendant les rapports, gaz vaginaux, bruits incongrus lors des rapports, sécheresse vaginale, infections urinaires ou vaginales répétées, syndrome de la piscine (perte de liquide plusieurs minutes après la sortie d’un bain), voire dyspareunies (douleurs pendant les rapports).

Chez certaines femmes, elle peut être très invalidante et altérer profondément la sexualité et la qualité de vie, d’autant plus qu’elle peut être associée à d’autres pathologies comme une incontinence urinaire d’effort ou un prolapsus (descente d’organe).

La béance vulvaire se traite, ne serait-ce que pour améliorer la qualité de vie des patientes et l’aspect esthétique local. Le choix du traitement varie en fonction de l’intensité de la gêne et de l’examen.

La sécheresse vaginale

La sécheresse intime ou sécheresse vaginale est une perturbation de l’équilibre de la flore vaginale. Elle survient souvent chez les femmes ménopausées ou ayant suivi un traitement chimiothérapique, mais peut aussi toucher des femmes plus jeunes à différentes périodes de leur vie comme par exemple la grossesse.

La muqueuse vaginale devient plus fine, plus sèche et donc fragile, elle est davantage sujette aux petites lésions sources de brûlures et d’irritations. En plus d’être désagréable, la sécheresse intime peut bouleverser l’activité sexuelle.

Cette sécheresse est causée par une modification de la glaire cervicale qui habituellement permet d’assurer l’hydratation et le nettoyage du vagin. A certaines périodes de la vie des femmes, la muqueuse vaginale se modifie et se fragilise. La muqueuse peut alors perdre une partie de son élasticité et sa qualité lubrifiante.

A la ménopause, la production d’hormones féminines se réduit puis s’arrête, entrainant une altération de la glaire cervicale. Mais d’autres causes provoquent également cet inconfort. Ainsi la grossesse, l’allaitement ont une influence sur nos hormones tout comme les variations du cycle menstruel. La prise de certains médicaments, le tabac, l’alcool sont des causes externes favorisant la sécheresse intime.

L’atrophie vaginale

L’atrophie vulvo-vaginale est l’une des composantes du syndrome génito-urinaire de la ménopause. Les conséquences sont des symptômes d’ordre génital : sécheresse, brûlures, irritation et des symptômes d’ordre sexuel, douleur et inconfort lors des rapports sexuels.

Environ deux tiers des femmes ménopausées estiment que l’atrophie vulvo-vaginale affecte leur sexualité.

Elle est due à la diminution des sécrétions d’œstrogènes qui entraîne un amincissement de la paroi vaginale, une réduction de l’élasticité des muqueuses et une baisse de la lubrification.

Rapports douloureux

La survenue de douleurs chez la femme lors d’un rapport sexuel est désignée en médecine par le terme dyspareunie.

Ces douleurs peuvent être profondes, superficielles, systématiques ou intermittentes, survenir dès le début de la pénétration, concerner la vulve, l’entrée ou le fond du vagin, se manifester sous forme de brûlures, de piqûres, de démangeaisons ou de douleurs diffuses, etc. La douleur peut être présente de façon primaire, c’est-à-dire dès les premiers rapports sexuels, ou apparaître soudainement après une période d’activité sexuelle sans problème. C’est un symptôme très fréquent chez les femmes, qui concernerait jusqu’à 40% d’entre elles à un moment de leur vie.

Les causes de douleurs lors des rapports sexuels sont nombreuses. Elles peuvent être organiques (génitales, mécaniques, inflammatoires, urinaires, etc.) ou psychologiques.
Pour déterminer ce qui cause la douleur, le médecin ou le gynécologue devra examiner la patiente, cet examen peut permettre de localiser les zones douloureuses et de rechercher une éventuelle cause organique, telle que :

  • cicatrices de déchirure périnéale ou d’épisiotomie liées à un accouchement ou autres lésions ;
  • vaginite ou vulvo-vaginite ;
  • vulvodynie, qui correspond à un inconfort vulvaire ;
  • absence de lubrification vaginale ;
  • rétrécissement de l’entrée du vagin;
  • eczéma vulvaire, lichen scléreux vulvaire, etc. ;
  • sensibilité du col de l’utérus (cicatrice, lésion, etc.) ;
  • endométriose ;
  • fibromes utérins ;
  • cancer gynécologique (pouvant entrainer une sécheresse vaginale).

Certains événements comme l’accouchement et les interventions qui y sont associées (épisiotomie, forceps, etc.), une fausse couche ou une interruption de grossesse, une intervention chirurgicale peuvent déclencher l’apparition de douleurs pendant les rapports.

Relâchement cutané

Le relâchement cutané est une distension due à une perte d’élasticité liée à l’âge. Le renouvellement cellulaire est ralenti, ce qui affaiblit les fibroblastes (cellules du derme qui fabriquent collagène et élastine).

LA RADIOFRÉQUENCE PEUT ÊTRE LA SOLUTION

Comme tout traitement médical, il est important de s’assurer que vous soyez apte et alertée des effets de la radiofréquence. Seul un professionnel de santé sera à même de vous renseigner.

Néanmoins, il est important de rappeler que ce traitement est déconseillé aux femmes enceintes ou en cours d’insémination, ayant des problèmes cutanés proche de la zone à traiter, souffrant d’infection urinaire, ayant subi des injections proches de la zone intime datant de moins d’un mois, portant un dispositif implantable, ayant subi une intervention gynécologique récente.